Romance sans parole op.62 No.6 de Félix Mendelssohn
Mendelssohn est l'inventeur de la romance sans paroles, et il en composa environ une cinquantaine, entre 1828 et 1845.
Celle-ci porte le titre Frühlingslied, c'est-à-dire "chanson de Printemps" et est extraite du 5e cahier op.62 (Mendelssohn en fit 8 au total).
Pièce célèbre, cette romance fut offerte en cadeau d'anniversaire à Clara Schumann en septembre 1843.
Romantique, et d'une grande sensibilité, la chanson de printemps se caractérise par une belle mélodie élégante et gaie à la voix supérieure de la main droite, accompagnée d'accords arpégés d'un bout à l'autre de la pièce, ce qui demande une grande agilité et beaucoup de souplesse.
Les accords arpégés passent sans arrêt d'une main à l'autre et donnent un côté aérien à cette oeuvre.
On travaillera séparément chaque voix : chant seul, basse seule, accompagnement (main gauche et main droite), main gauche seule (basse et une partie de l'accompagnement) main droite seule (chant plus l'autre partie de l'accompagnement).
La partie d'accompagnement arpégée à la main droite ne doit pas empêcher de phraser correctement la mélodie, d'où de nombreuses substitutions.
Tout doit être répété en détail, afin d'obtenir les différents plans sonores nécessaires à ce style d'écriture.
On pourra aussi faire un travail purement technique à la main gauche en rajoutant une octave entre basses et accompagnement (déplacements, agilité, souplesse).
On pourra également répéter l'accompagnement en accords plaqués (empreintes, précision digitale...); chaque position d'accords arpégés peut être travaillée de plusieurs manières : comme c'est écrit, à l'envers c'est-à-dire en jouant les notes de haut en bas pour chaque groupe, en aller-retour ou bien encore le contraire (légèreté, égalité de son, rapidité digitale).
À écouter :
Celle-ci porte le titre Frühlingslied, c'est-à-dire "chanson de Printemps" et est extraite du 5e cahier op.62 (Mendelssohn en fit 8 au total).
Pièce célèbre, cette romance fut offerte en cadeau d'anniversaire à Clara Schumann en septembre 1843.
Romantique, et d'une grande sensibilité, la chanson de printemps se caractérise par une belle mélodie élégante et gaie à la voix supérieure de la main droite, accompagnée d'accords arpégés d'un bout à l'autre de la pièce, ce qui demande une grande agilité et beaucoup de souplesse.
Les accords arpégés passent sans arrêt d'une main à l'autre et donnent un côté aérien à cette oeuvre.
On travaillera séparément chaque voix : chant seul, basse seule, accompagnement (main gauche et main droite), main gauche seule (basse et une partie de l'accompagnement) main droite seule (chant plus l'autre partie de l'accompagnement).
La partie d'accompagnement arpégée à la main droite ne doit pas empêcher de phraser correctement la mélodie, d'où de nombreuses substitutions.
Tout doit être répété en détail, afin d'obtenir les différents plans sonores nécessaires à ce style d'écriture.
On pourra aussi faire un travail purement technique à la main gauche en rajoutant une octave entre basses et accompagnement (déplacements, agilité, souplesse).
On pourra également répéter l'accompagnement en accords plaqués (empreintes, précision digitale...); chaque position d'accords arpégés peut être travaillée de plusieurs manières : comme c'est écrit, à l'envers c'est-à-dire en jouant les notes de haut en bas pour chaque groupe, en aller-retour ou bien encore le contraire (légèreté, égalité de son, rapidité digitale).
À écouter :
-Romance sans parole (sélection des morceaux), d'Andreas Schiff, chez Decca
-Romances sans parole (intégrale), de Daniel Barenboïm, chez Deutsche Grammophon (2 cd)
LaPianiste
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